Recherches - Témoignages

Le début d'une belle aventure (premiére et deuxième partie)

Article publié le mardi 24 janv. 2012

LA PREMIERE FOIS

C'était il y a pas mal de temps, je sortais à peine de l'école et je venais tout juste d'apprendre. Tout d'abord je ne savais pas avec qui cela allait se passer , ni quand. J'ai eu la chance de me voir désigner une " Déesse", belle, noire, élancée. Certes elle avait un peu souffert de la guerre malgré son jeune âge mais un sérieux lifting lui avait fait du bien et je la trouvais jolie et pareille à aucune autre.

Elle me plut d'emblée. Je n'ai pas eu le droit tout de suite. Nous avons d'abord fait connaissance et j'en eus vite fait le tour sans pour cela tout savoir d'elle et de son intérieur. Il y avait beaucoup de choses à découvrir pour un novice comme moi. Il était convenu que cela se passerait à notre prochaine sortie et cela j'en étais certain, d'ailleurs d'autres qui la connaissaient me l'avait dit et je les croyais. Il a encore fallu s'amuser un peu d'abord seul puis avec un autre, c'était la condition " sine qua none" pour un bon déroulement des opérations et j'étais obligé d'accepter. L'autre on l'évitait au maximum et on le tenait à bonne distance. J'étais un peu anxieux, pensez "la première fois", mais malgré tout j'étais confiant et je sentais que je m'en sortirais bien.

Quand le moment est arrivé il a fallu respecter tout un cérémonial et tout d'un coup les choses se sont précipitées. Il y eut des cris, des sifflets, des sirènes, des "PLOUCH" des "OUFF" des " FFFFT", des bourdonnements d'oreilles, tout a basculé, nous nous sommes renversés  dans un concert auquel je n'étais pas habitué mais qui lui semblait normal. L'excitation du début étant passée cela s'est poursuivi plus calmement avec des poses. Oui car il fallait bien prendre quelques forces. J'ai eu la désagréable surprise d'être privé de vin. La coutume du coin était ainsi et elle a été respectée. Après bien des jeux nous en avons encore fait d'autres et il a bien fallu cesser cela à un moment. D'ailleurs l'autre s'était rapproché et avait frappé 3 coups.

Ouf! Enfin j'ai pu alors fumer une cigarette et il n'est pas besoin de vous expliquer le bien être que l'on ressent à ce moment- là. Dieu que c'était bon ! Tout tranquillement nous sommes rentrés. Elle ronronnait et c'était bien agréable à entendre. Nous nous sommes promis de recommencer et nous avons tenu parole. Pendant près de cinq ans nous avons ainsi joué ensemble.

Certes je l'ai quittée à deux reprises mais je l'ai quand même soignée et pansée pendant de longs mois dans un établissement spécialisé. Elle vieillissait plus vite que moi et pourtant nous étions nés la même année ou presque. Nos ébats se déroulaient toujours avec le même cérémonial, mais jamais avec lassitude et toujours avec autant de sérieux dans nos gestes et réactions. Rien ne changeait. Ah! si j'avais droit au vin. Il a fallu qu'on m'interdise de la voir pour que je la quitte. Aujourd'hui elle n'est plus là mais ma pensée est toujours près d'elle. Elle a marqué le début de ma vie d'adulte et jamais je ne l'oublierai.

 

 

La Première fois  2° partie
 
Voici maintenaant la transposition de cette histoire.
 
C'était en 1957 et je sortais de l'école des Armes Sous-marines où j'avais obtenu mon galon de matelot torpilleur. J'étais affecté à la 1° Escadrille de sous-marins  à Toulon et j'ai eu la chance d'être désigné pour embarquer sur l'Astrée (Déesse de la Justice), sous-marin français de 800 tonnes ,72 mètres de long, datant d'avant la guerre et peint en négritoline bleutée.
Ce bateau avait été terminé à  la libération et je le préférais aux ex U-boat ou ex- anglais  qui ne m'inspiraient pas confiance.  Il n'y avait encore pas beaucoup de nouveaux sous-marins français peints en vert.
J'ai d'abord fait connaissance avec ce bateau. En faire le tour a été rapide, mais tout connaître était autre chose. Il y avait tant à savoir. Il était certain que la première plongée devait avoir lieu lors de la prochaine sortie.
Pour cette plongée il a fallu faire "le poste de combat" d'appareillage qui correspond au " check-list" du pilote d'avion puis nous rendre sur les lieux de l'exercice où l'"Autre" nous attendait. Le thème de l'exercice était une dérobade de notre part et une recherche pour lui. .
Après avoir pris la "tenue de veille" nous sommes prêts à plonger.
A la réception du message
"IMMEDIAT EXECUTE"
C'est pour le sous-marin :
 "ALERTE 30 METRES"
Le klaxon hurle trois fois. On dégringole dans le central, on ouvre les purges, les diesels sont stoppés et  les moteurs électriques sont mis en "Avant 4", les barres inclinent le bateau et l'on plonge.  Tout cela se passe très rapidement et simultanément. L'air s'échappe des ballasts en sifflant, les moteurs bourdonnent et les vagues cognent les superstructures au moment du passage sous l'eau. Puis tout se calme et l'on procède aux vérifications d'étanchéité avant de commencer l'exercice.
L'exercice se déroule dans le calme et la vie à bord s'organise. Au cours du repas j'ai la surprise de me voir privé de vin, c'est ainsi pour la première plongée. Sur d'autres sous-marins c'est un verre d'eau de mer qu'il faut boire, mais à la première plongée uniquement. La fin d'exercice est signalée par le jet de trois grenades à main par le bâtiment de surface. Nous faisons surface et après avoir pris "la tenue de navigation " nous pouvons monter à la passerelle pour fumer une cigarette. Les diesels sont mis en route et c'est le retour au port.
Chaque prise de plongée et chaque retour en surface se passent toujours de la même façon et les règles sont strictes.
Pendant près de trois ans j'ai navigué sur ce bateau et j'y étais très bien . Je l'ai quitté à deux reprises pour suivre des cours, mais j'ai eu la chance de faire un grand carénage à Lorient, opération qui consiste à démonter entièrement le bateau et le remonter après vérification, quand je dis tout c'est tout, il ne reste que les très gros tuyaux et les câbles électriques.
C'est en janvier 1961 que j'ai été "débarqué" administrativement  car en réalité j'y suis toujours et je plonge très souvent seul mais je revois chacun à son poste et je rêve, que c'est bon.

Je vais maintenant vous emmener à bord et certains retrouveront peut-être des connaissances.

Le poste avant avec les quatre tubes lance torpille. Au premier plan ,une table. Sur la gauche à l'extrémité de la couchette supérieure qui est pliée se trouve le lavabo, et l'évier .  Un quart de cercle d'un rayon de 30 centimètres et c'est tout. Avant les tubes, le tableau de chasse H.P avant.

Dans ce poste il y avait à babord 9 couchettes où nous dormions par roulement . 2 couchettes pour 3 hommes

Il y avait aussi dans ce poste et à tribord  3 couchettes réservées au commis, au cuistot et au maître d'hôtel des officiers.  la turbine d'épuisement, les commandes et les moteurs de la barre avant ainsi que sa commande manuelle, la pompe d'assèchement et les commandes des tubes lance torpille

On y dormait ,on y mangeait et l'on y faisait "les pluches". Ici l' électricien Delmarquette, le radio Pichavant  et un torpilleur Leverne dit Jules. A l'arrière plan le timonier Boutin dit Titin.

Un mécanicen au repos sur une couchette inférieure. L'on voit la grandeur des caissons dont nous disposions. leur profondeur était la largeur de la couchette.

En allant vers l'arrière après la porte étanche il y avait le poste des officiers mariniers "les boeufs". Il n'y avait que des couchettes et un petit local qui servait d'office et de cabinet toilette. On y trouvait aussi près de la porte menant au carré la commande des tubes lance-torpilles extérieurs avant au nombre de 2.

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Un second maitre électricien Ruffet de service un dimanche.

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On y joue aussi aux cartes. de gauche à droite, un électricien Guillou dit " pain beurre"  il me semble un radio , le S/M électricien Ruffet et un mécanicien Saturnin 

Puis le carré.

                                           

      

                                                                                                                                              Mouloud

Ici point de métal. tout est en boiserie. Dans ce carré 4 couchettes pour : L'officier en second ( maintenant Commandant en second) l'officier torpilleur, l'officier trans et l'ingénieur  mécanicien. L'office du carré était le domaine de Mouloud qui était un peu malin. A l'office il y avait certes de l'alcool et un week-end  un malin réussit à enlever les axes de fermeture du frigo et à prendre un peu de whisky;.Le lundi Mouloud pousse de grands cris et on lui demande comment il peut affirmer cela étant doné que l'on ne voit aucun trait repère en tenant la bouteille droite, et pour cause le repère avait été fait avec la bouteille tenue à l'envers. 

En se dirigeant toujours vers l'arrière, une coursive et un petit local pour le radar. Que celui qui l'a vu fonctionner correctement se signale. Puis à tribord la chambre du commandant et à babord le local radio. Mais il  y a aussi la descente à la soute à munitions et la montée vers le sas plongeurs, ancien sas canon car à l'origine il y avait un canon.

Nous sommes alors au central.

 

Nous avons ici une vue du tableau de plongée. le manomètre indique que nous sommes à 30 mètres. Il y a le barreur avant ( l'auteur) et le barreur arrière un mécanicien des diesels. L'on aperçoit en arrière plan le dos du chef de central le S/M Torpilleur Jan

Le même endroit , mais il y a là le mécanicien Régis Debrondeau et l'electricen Delmarquette En arrtière plan un autre électricien Ciarlone. Les manoeuvres de barre se trouvaient à hauteur des genoux, il fallait monter ou descendre le levier. Chaque barreur avait 2 indicateurs d'angle de sa barre mais aussi un répétiteur de l'angle de barre de direction car elle avait une incidence sur l'assiette du bâtiment . Ah! petite précision . la barre avant sert à monter et descendre et la barre arrière à maintenir le bateau en assiette soit nulle, positive ou négative

 

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Une autre vue du central ( vers l'arrière) le "bouvier" plus correctement le maître d'hôtel des officiers mariniers se trouve devant les commandes des purges des ballasts. Sur sa gauche on voit les vannes de distribution d' air "Basse pression" dans les ballasts et au premier plan à gauche, la chasse "Haute pression". Quelques explications : pour faire surface il est envoyé de l'air "Haute pression" dans les ballasts, d'un façon suffisante pour faire remonter le sous-marin de façon à ce que l'on puisse ouvrir le panneau supérieur. La vidange complète des ballasts se fait ensuite par de l'air "Basse pression" fourni par un gros ventilateur " la soufflante" . Sur les bateaux plus modernes ce sont les gaz d'échappement des diesels qui seront utilisés.

Un peu plus de précision pour les non initiés, avec la façon de procéder sur ce type de sous-marin, nous avons vu qu'avant l'appareillage tous les appareils vitaux et l'étanchéité du sous-marin sont vérifiés.

Avant de plonger il est pris ce que l'on appelle "la tenue de veille". Les clavettes qui empêchent le fonctionnement des purges des ballasts sont enlevées et déposées au central . Les commandes purges sont libérées et l'on s'assure que l'accès aux trois tableaux de chasse HP (avant, milieu et arrière) sont bien libérés. Sur la passerelle ne restent que le commandant ou l'officier de quart et un veilleur qui descendent rapidement  à l'ordre " Alerte 30 mètres" l'homme de barre dans le kiosque appuie trois fois sur le klaxon et commande "avant 4" pour les moteurs électriques. Il ferme le porte- voix  de la passerelle. Au central, un mécanicien diesel ferme rapidement le panneau d'air des diesels pendant que les deux autres hommes de quart stoppent les moteurs et les débrayent de la ligne d'arbre. Le maître central s'assure grâce au tableau électrique ( en partie visible à hauteur du bonnet du maître d'hôtel) que tous les panneaux sont bien fermés et il ouvre les purges. Les hommes de barre, un veilleur pour l'avant et un diéseliste pour l'arrière maneouvrent pour amener le sous-marin à 30 mètres. Pourquoi 30 mètres ? C'est à cette immersion que l'on balance ( pointe négative puis positive) le bateau pour bien vider les ballasts et que l'on fait une ronde d'étanchéité dans tous les compartiments. Lorsque tout est vérifié et parfait on  referme les purges des ballasts et et l'on entame l'exercice  . 

 Pour le retour en surface l'on vient à l'immersion périscopique après s'être assuré à l'écoute qu'il n'y a aucun bâtiment aux alentours  et il est ordonné "Surface chassez 30 kilos" . (30 kilos est un nombre immaginé) ; Le maître de central envoie dans les circuits de chasse HP la pression demandée.Il faut avoir un grande expérience pour chasser la quantité demandée. Au repos il y a une pression de 250 kilos disponible et il faut faire chuter cette pression de la quantité demandée.  (sur certains sous-marins cela était commandé en temps : "chassez 5 secondes" parce que la commande se faisait avec un levier) Une grosse vanne ( visible sur la photo entre le tableau  électrique et la soufflante) est ouverte rapidement avec une clef de chasse que l'on laisse tomber sur le sol pour immédiatement refermer la vanne.  La pression demandée est fonction de l'état de la mer. Une mer calme nécessitera une petite chasse par contre un mauvais temps en nécessitera une plus grosse afin de passer rapidement de la flotabilité négative à la flotabilité positive, instant crucial car une mauvaise vague pourrait provoquer un retournement . Cela ne s'est jamais produit mais il arrive que par très grosse mer le sous-marin ne puisse plonger. J'ai en mémoire une traversée vers la Corse où la mer s'est très rapidement démontée, ce qui arrive souvent en Méditerrannée rendant la plongée impossible. Nous avons bien roulé bord sur bord. Nous avions embarqué des vivres supplémentaires et notamment une réserve de vin se trouvait dans le poste avant. L'exercice auquel nous devions participer ne nécessitait pas tout l'équipage. Il s'agissait de permettre aux Eléves Officiers de la Jeanne d'Arc de passage à Ajaccio  de faire connaissance avec un sous-marin. A la fin de mon quart à 4 heures je suis allé me coucher mais j'ai eu une grande surprise. Une caisse de 42 litres de vin s'était renversée  sur ma couchette.(à cette époque c'était la couchette où le mécanicien se repose). J'ai protégé le couchage avec une housse de couchette supérieure mais malgré cela au réveil et à l'appel j'étais en retard et je cuvais.

Au -dessus du central il y a le kiosque. En surface il y a l'homme de barre en plongée il y a aussi l'officier de quart.

 

L'homme de barre dans le kiosque, en main la matte de commande du moteur de barre; face à lui le répétiteur du compas. A sa gauche la communication du porte- voix du central à la passerelle. A droite un transmetteur d'ordre aux moteurs et au -dessus le loch ( indicateur de vitesse)

 

Les commandes des périscopes; veille et attaque.

 

 

En arrière du kiosque, le sas écoute. Un sas qui servait autrefois pour accéder à l'arrière de la passerelle et au canon de 20 M/M.

Dans ce sas un appareil d'écoute microphonique le G 16. Un groupement de 16 hydrophonbes placés à l'avant du sous-marin et qui permettent une écoute passive. C'était le seul appareil permettant la surveillance en plongée. Il faut ajouter un appareil TUUM qui permettait de téléphoner et de correspondre en graphie avec un autre bâtiment. C'est le "bouvier" surnommé "Meintro" qui manipule.

Après le central se trouvait un espace renfermant le frigo, la cuisine où le cuisinier disposait de 2 mètres carrés, les WC avec dans un coin le fût du canon ( vous devinez l'état ) et un bouilleur qui devait donner de l'eau douce. Que celui qui l'a vu fonctionner se signale.

Poursuivant  vers l'arrière nous arrivons à hauteur de ce que nous appelions "Les auxiliaires". Dès le franchissement de la cloison il y avait à tribord la soufflante et le panneau d'air des diésels, puis la commande de la tourelle lance- torpilles au milieu arrière. Sur babord dans un espace encombré d'une multitude de tuyaux et de vannes la place du mécanicien "auxiliaire" . Il était chargé des mouvements d'eau entre les caisses d'assiette et les régleurs.

Venait ensuite le sharpple, qui nettoyait l'huile et le poste de conduite des diésels

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Les diésels. A gauche les répétiteurs d'angle de la tourelle lance- torpilles, puis les voyants des circuits de graissage du moteur (idem pour l'autre moteur) en dessous les leviers de lancement et de réglage des diésels. Au démarrage les 6 cylindres étaient alimentés en air comprimé, puis trois à l'air, et trois en gas-oil , puis ils l'étaient tous en gas-oil et le second levier( celui de droite on aperçoit la commande à molette) servait à régler le nombre de tours. Les moteurs ( sur l'Astrée des Sulzer) avaient une puissance de 1500 CV chacun. En cas de panne il ne fallait pas longtemps aux mécaniciens pour déculasser et poser la culasse entre les moteurs et ceci en mer. Ce n'était pas facile de passer avec les gamelles à l'heure de la soupe car outre la culasse il y avait aussi les mécanos. Mais tout se passait bien.

 

Un peu plus loin le poste de commande des moteurs électriques.

 

 

Le poste de commande, les ouvertures dans le grillage servaient à manipuler les leviers d' alimentation des moteurs. L'électricien Ciarlone s'appuie sur les volants de commande des moteurs.

Après le poste de commande des électriques les compresseurs à deux étages qui faisaient un bruit assourdissant et lors de leur fonctionnement la porte étanche du poste arière était bien souvent fermée ou presque.

Venait ensuite le poste arrière après avoir franchi la porte épaisse. Dans ce poste 15 couchettes, la réserve d'eau douce qui servait de table , une pompe d'assèchement,( une pompe à clapet au bruit caractéristique de claquement) les moteurs de barre de direction et de plongée. Leur rotation n'était pas trop bruyante par contre leur frein si. Et au milieu du poste, le sas lance bombettes. Pour gêner , il gênait bien.

Désolé je ne possède pas de photo de cet endroit.

 

Mais nous vivions aussi en surface.

 

 

A la passerelle, de chaque bord des répétiteurs de barre sur lesquels nous posions des alidades, un radar là aussi celui qui l'a vu fonctionner se signale. Nous avions un détecteur à bord mais il servait plus de secrétaire que de détecteur. A l'arrière du péricope d'attaque un coffret  en bois renfermant l'appareil de signalisation automatique IFF je crois me souvenir. De face l'auteur et de dos le bosco Gaudichon

 

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Gaudichon, c'est lui.

Le patron du pont Serafon

 

En route pour l'Italie. Au premier rang,en partant de la gauche un mécanicien Lermitte dit "Ben" un électricien Masson dit "Molène" parce que c'est de cette île qu'il est originaire, le radio Pichavant, l'électricien Delmarquette. Au deuxième rang ,Un timonier LeRoux le mécanicien Debrondeau, le Timonier (avec des lunettes) Pfeffen dit "papa Scuhlz", un second infirmier passager inattendu, , au dernier rang Catteau, le mécanicien Jean-René Lelias, vous connaissez et Bastorelli

 

                                                                     

Le matelot topilleur Maillot, un bourguignon de Chagny                                          Un autre torpilleur Samani ?

 

Nous étions parfois en petit carénage à Castigneau.

 

 

On reconnaît Delmarquette, Lermitte, Samani, à gauche de Samani le détecteur Coindeau le second électricien Pierrefiche et un mécanicien Quartier Ils étaient des champions de boules. Jugez.

                                                                           

 

 

 

                                                              

 

 

Nous avions aussi des inspections.

 

La cravate est-elle bien là s'interroge le LV Daroux le Commandant derrière lui l'Officier en second LV BERTHELOT, O2 nous sommes en 1959.

 

 

Là il y a du monde : en vrac chez les O.M. le patron électricien ? les seconds torpilleurs Le Maout et Pince, parmi les mécaniciens: Thomas, le patron du pont Serafon, à la barbette au- dessus, l'ingénieur mécanicien ? l'officier trans ? le L.V Baraud, le L.V Daroux, l'officier- tropilleur Lacaille, l'électricien Guidon dit "Pep" l'auteur derrière Lermitte dit "ben"l'électricien Guillou dit "Pain beurre" barbette plus au- dessus , le détecteur Coindeau,derrière lui Jean-René Lélias,  un maître mécanicien , le bouvier "Meintro"Pichavant, Gaudichon, le torpilleur Marcotte, le mécanicien ? un torpîlleur, un électricien , au -dessus de "Meintro", "Molène" tout au- dessus un autorpiller, Pouliquen et un autre mécanicien.

Et il y avait aussi la chambrée.

 

32 couchettes, la penderie entre les caissons et le linge qui séchait au- dessus de la table.

Chacun avait son écritoire car nous écrivons beaucoup à nos familles.

Le timonier Pfeffen.

 

Le mécanicien Houbre

 

 

Le mécanicien Debrondeau

 

A gauche, un électricien et l'auteur, à droite un D.S.M Riera et un cuisinier.

 

L'électricien Guidon dit "PEP"

 

Et n'oublions pas le chien

 

Il était encore jeune et remplaçait Lolo qui nous avait quittés à Lorient.

 

C'est sur ce sous-marin qu'à commencé ma vie professionnelle et je ne suis pas prêt de l'oublier. Chaque jour je suis au poste avant. L'apprentissage a été dur mais nous étions entourés d'anciens vraiment "super" comme l'on dit aujourd'hui.

Les mécaniciens Alanos dit "Totoche" Zanetti dit "Jo" Koutcherawy dit "Popof" Talgorn dit "Gégène" , Bernard dit "La rouille"les électriciens Guifon dit "Pep" Cuny , le commis Roux dit "Marcel" le torpilleur Demoulin dit "Camille" . Je les ai perdus de vue pendant un bon moment mais grâce à l'action de Yves Le Pajolec, un ancien de la Junon qui a réuni à plusieurs reprises les équipages de la Junon et l'Astrée nous avons pu nous revoir. Pourquoi, l'Astrée et la Junon, simplement parce que souvent ces bâteaux étaient à couple et au désarmement de la Junon plusieurs membres de cet équipage ont embarqué sur l'Astrée.

Une première réunion en 1990

Yves Le Pajolec,  son épouse Camille , et le Commandant de l'école des Officiers de la Marine Marchande à Nantes qui nous recevait.

Au centre, le timonier Rapetto dit "Riton", à droite Bernard.

A droite Koutcherawy dit "Popof" au centre Jean- Claude Enaud dit "Nono"et son épouse Huguette.

 

Alanos dit "Totoche" derrière lui Mme Le Maout, son mari Paul au troisième rang à gauche.

Au centre Talgorn dit "Gégène" le magasinier

De droite à gauche Alanos, Mabileau, et Cadero l'électricien.

Le cusinier Petitpas

L'électricien Guidon , à votre avis a-t-il changé de tête, et Kouitcherawy face à l'auteur

A gauche le cuisinier Petitpas et le bouvier Patrone dit "Peponne"

Cela se refit en 1992

Cette année -là les commandants avaient été invités

L'on retrouvait Guidon, Bernard, Alanos, Rapeto et l'auteur.

Mais aussi à gauche Roux le commis, à droite Zanetti et un peu plus loin Demoulin et Cadero

L'Astrée et citons encore Talgorn, Enaud, Piou, Le Maout et les autres.

Encore une fois en 1994

Là c'est sur le Maillé Bréze. Les rangs s'éclaicissent.

Mais il y a  les fidèles, Le Pajolec, Enaud et l'auteur.

Et aussi Le Maout.

 

Que de bons moments passés ensemble. Que ce soit au début de mon embarquement ou lors des retrouvailles. Autant les anciens étaient durs avec nous pour le travail autant après avoir quittés le bord ils étaient plus que "sympa"; S'ils nous arrivaient de nous rencontrer lors d'une sortie à terre nous n'avions pas le droit de payer notre verre lors de notre période dite "légale", ils s'en chargeaient. Plusieurs nous ont quitté  mais ils sont toujours avec moi.

Maintenat qui peut reconnaître les personnes sur les photos suivantes?

 

 

 

Si vous avez reconnu des personnes que je n'ai pas citées ou si vous étiez à bord  durant cette même période signalez- vous par les commentaires.

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Les commentaires

Ecrit par NEVEU Jean-Gabriel
le 2018-02-15 à 10:48:15

Bonjour,

Superbe témoignage, bravo!
Petite correction dans la photo avec le LV Claude DAROUX, Cdt : derrière lui il s\'agit du LV BERTHELOT, O2, et nous sommes en 1959.

Ecrit par cedric
le 2013-04-11 à 17:00:01

Ce ne st pas Ruffet mais Rouffet :)

Je suis son petit fils, une agreable surprise de découvrir cette photo ! :)

Ecrit par bailly jean
le 2012-02-18 à 07:25:43

je suis aller sur l'astrée et l'africaine mais ne me rappelle pas sur lequel il y avait un custot avec moi qui se nommait steck on n'as etait longtemps a castignot en carrainage ou millet avant qu'on innaugure la nouvelle base on etait sur un raffiot quand au l v japy j'ai fait l'armement du morse autrait et ensuite eu comme pacha sur le saphir dans les joueurs de boules crus reconnaitre le second electricien cassin il est en photo sur mon page bailly jean cuistot embarque sur le saphir 59 61

Ecrit par Lélias
le 2012-02-15 à 14:51:07

Le second maitre élect c'est Rouffet, il manque un o

Ecrit par Lélias
le 2012-02-14 à 15:02:08

Quelques compléments sur les photos: SM elect de service à Bord: Rouffet.
Partie de cartes: SM elect: Rouffet, Mécan Saturnin.
En route pour l\'Italie: A ma gauche Bastaroli Gabriel, a ma droite: Catteau
Carénage à castigneau: SM elect Pierrefiche, mécan Quartier.