Diamand - Nautilus - Perle - Rubis - Saphir - Turquoise - Les Sous-Marins de la série des "Pierres Précieuses"
La série des Pierres Précieuses
En France, c'est en 1912 que les chantiers Augustin Normand avaient proposé à la Marine un mouilleur de mines de 770 tonnes équipé de mines d'un type spécialement adapté au bâtiment. La Société Sautter-Harle était chargée de l'étude de cette mine ; quant au système de mouillage, c'est l'ex-ingénieur du Génie Maritime Fenaux, devenu entre-temps ingénieur en chef des chantiers Normand, qui l'avait étudié. Pendant le conflit, le problème revient en actualité. II est décidé de confier les sous-marins Q95 (3) Astrée et Q99 Amarante, de la série Clorinde, à Normand, afin de les aménager selon le système étudié par M. Fenaux. D'autre part, en février 1914, la Marine demande aux chantiers Schneider d'étudier un mouilleur de mines. Le 26 décembre 1915, deux projets sont soumis. Parallèlement, Normand est pressentit en avril 1916 pour l'établissement d'un projet. En définitive, chacun construira le sien la Royale n'ayant pas tranché en faveur de l'un ou de l'autre. Ce seront : le Pierre Chailley pour Normand et le Maurice Callo pourSchneider. Ceux-ci, mis sur cale er 1917, ne seront lancés respectivement qu'en 1921 et 1922. Ils resteront à l'état de prototypes. La série des "Saphir" Les tranches de construction 1925/19Z autorisent, entre autres bâtiments, six sous-marins mouilleurs de mines qu seront construits à Toulon sur plan: Normand-Fenaux. Les travaux seront sui vis par M. l'Ingénieur du Génie Maritime Dinechin (4). A cette époque, la section "sous-marins" des Constructions Navales est placée sous la houlette de l'Ingénieur Généra Léon Roquebert, qui sera considéré comme le père de notre flotte sous-marine (5) entre les deux guerres. Nous lui devons, en particulier, les Narval, les 1500 tonnes, la série "Minerve" el le Surcouf. Les 6 "Saphir" seront des bâtiments réussis, un seul, le Rubis survivra au conflit. - Déplacement: 761/925 T - Dimensions: 65,90m x 7,12m x 4,30m - Propulsion: 2 diesels Normand licence Vickers de 650 CV chacun à 360 t/min - 6 cylindres -4 temps 2 électriques de 550 CV - Vitesse: 12 noeuds surface - 9 noeuds plongée - Autonomie: surface 4.000 milles à 12 noeuds 7.000 milles à 7,5 noeuds - plongée 80 milles à 4 nœuds - Armement: 1 x 75 mm Mle 35 1 mitr. de 13,2 mm 2 mitr. de 8 mm T.L.T.: 2 tubes d'étrave de 550mm 1 tube de 550 2 tubes de 400 en tourelle axiale extérieure à l'arrière du pont - Mines: 32, superposées par paires dans 16 puits latéraux. Ces mines sont du type HS 4 à charge offensive de 220 kg ; après 1940, le Rubis, n'étant plus approvisionné en mines françaises, utilisera des mines britanniques Vickers-Armstrong. Lors des opérations de largage, le sous-marin compensait automatiquement le poids des mines larguées : - Effectif: 3 officiers, 39 officiers-mariniers et marins. | n° de coque | Nom | Tranche | Sur cale | Lancement | En service | Fin de service | | Q145 | Saphir | 1925 | 1926 |20.12.1928 | 11.1930 | 8.12.1942 à Bizerte| | Q146 | Turquoise | 1925 | 1926 |16.05.1929 | 11.1930 |condamnée le 12.08.1947 | | Q152 | Nautilus (1) | 1926 | 1928 | 21.13.1930 | 07.1931 |condamnée le 12.08.1947 | | Q158 | Rubis | 1927 | 1929 |30.09.1931 | 04.1933 | Rayé en oct 1949 | | Q173 | Diamant | 1928 | 1930 | 18.05.1933 | 06.1931 | Coulé en 1944 | | Q184 | Perle | 1929 | 1932 |30.07.1935 | 03.1937 | Coulé le 08.07.1944 | (1)Noter que le nom de "Nautilus" n'a pas été donné en souvenir du sous-marin de Fulton, mais pour commémorer le centenaire de la naissance de Jules Verne qui coïncidait avec celle de sa mise en chantier. - Les "Saphir" dans la guerre En 1940, LE Saphir et la Turquoise opèrent dans les eaux italiennes devant Cagliari el Trapani. En juin, le Nautilus est opérationnel devant Tripoli. Ces trois bâtiment: seront saisis par l'ennemi à Bizerte. Saphir et Turquoise seront insérés dans la marine italienne sous l'immatriculation FR 112 et FR 115. Tous deux seront détruits en 1943. Le Nautilus sera coulé par bombardement allié le 31 janvier 1943. Relevé en 1947, il sera rayé des listes de la Flotte. Le Diamant qui se trouve à Toulon au moment du sabordage n'échappe pas au sort tragique des bâtiments français. Relevé en mars 1944, il sera détruit peu après par bombardement allié. La Perle, après plusieurs missions de guerre, disparaîtra tragiquement le 8 juillet 1944, alors que, venant d'Afrique du Nord, elle ralliait le port écossais de DUNDEE pour participer aux opérations de Norvège en compagnie du Rubis.Source :
Les commentaires
Ecrit par Thierry Bonjour, |
Ecrit par Jean Vanhille .Mon pére était offiçier mécaniçien de la marine marchande et,fit trois ans de service |
Ecrit par Anonyme Bonjour, |
Ecrit par jj jaouen Bjr savez vous ou etait base ce sous marin ? |
Ecrit par Anonyme je viens de trouver le livret de l'armee de mer de mon grand pere henri camus né en 1906, il etait 1er maitre timonier sur le saphir du 1er mars 1934 au 1er octobre 1937. il est malheureusement decede en 1979. |
Ecrit par KERDRAON Bonjour, |