2016 Dunkerque Le samedi 2 juillet nous visitons de la passerelle au fond de cale le navire de la Marine Nationale BCR Somme A 631
Ce samedi 2 juillet 2016 nous visitons le Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement Somme A 631 amarré au Quai Freycinet 8 de la darse 4 du port Est (Môle 3)
Avant que nous montions à bord ,Le commandant du navire le capitaine de frégate Cazenave nous rejoint. Il nous fait une présentation rapide du bâtiment et parle des dernières activités en Manche et celle à venir avant le retour à Brest.
Il est évoqué l'évolution de cette série de bâtiment qui ont toujours porté un nom de fleuve. Une relève est prévue mais elle est encore dans les cartons. Les caractéristiques générales n'évolueront pas beaucoup, seul un design légèrement différent.
Il y a des pétroliers de la marine nationale qui ont fait parler d'eux à Dunkerque. Ainsi en Juin 1940 le Niger a brûlé plus de trois jours en face du port. A la même époque il y avait en construction aux Chantiers de France deux pétroliers destinés à des sociétés privées.
Les allemands décidèrent que la construction devait se poursuivre, mais en 1945 ils n'étaient pas terminés. Au moment de leur départ les Allemands tentèrent de les saborder mais ils ne réussirent qu'à leur faire prendre une forte gîte sur leur ber de construction. Ils furent redressés et acquis par la Marine Nationale et prirent le nom de "Seine" et Saône ". Ce dernier après avoir servi pendant de nombreuses années de brise lame à l'île du Levant a été déconstruit en 2015 à Toulon.
Un pétrolier n'est pas classé comme "bâtiment de guerre" mais comme un auxiliaire d'où son identification A 631. Il ne faut donc pas s'attendre à découvrir à bord des "Central opérations" pleins d'écrans.
C'est le matelot " Arnaud" qui sera notre guide.
Une fois la coupée franchie, après controle d'identite et passage eu détecteur de métaux nous nous dirigeons vers l'arrière aprés avoir pu admirer la "coopérative " avec ses objets souvenirs.
C'est le pont " aviation" ou "aéro"
Les manoeuvres des hélicoptères sont dirigées à partir de la petite passerelle située sur le côté du hangar.
Différents modèles d'hélicoptères peuvent être employés mais le plus souvent se sont un Lynx et une Alouettte 3.
Dans les passavants nous pouvons constater que les cyclistes sont nombreux à bord de ce bateau, mais ils ne participent pas au tour de France.
Non loin de la coupée des tableaux montrent les différentes parties du bâtiment; Bien visible au centre et en violet les soutes de carburant, pour la propulsion et le kérosène pour les avions. A même niveau et en ocre les soutes pour les vivres et les munitions pour le ravitaillement. A ce niveau se trouvent également la propulsion.
A la partie haute de ce plan l'on peut voir la disposition des autres locaux situés au dessus des soutes et surtout dans la partie avant " le chateau" situé sous la passerelle. C'est là que se trouvent les locaux vie de l'ensemble de l'équipage.
Un peu plus sur l'avant un espace bien dégagé; C'est l'accés aux ascenseurs pour les vivres et munitions.
Au centre de la photo un ascendeur est ouvert.
Aprés un passage dans différentes coursives, nous nous dirigeons vers la passerelle. Comme sur tous les bateaux il y a toujours du matériel d'intervention pour les incendies
Au passage nous saluons les autorités depuis Monsieur le Ministre de la Défense jusqu'au Commandent de la Somme.
On ne se bouscule pas pour le poste de combat.
Il est rappelé ce que doit être la conduite d'un marin sur le B.C.R. SOMME.
La protection rapprochée est prète.
Sur ce bateau il y a deux postes trés importants : la passerelle et le P.C cargaison.
Oui la passerelle est trés importante. Il faut lors d'un ravitaillement constamment maintenir le cap, la vitesse et l'écart entre les bateaux.
La place du Pacha, qui n'a devant lui que peu de répétiteurs, mais il y a autour de lui beaucoup de monde pour les manoeuvres.
La conduite du navire se fait à partir de cet ensemble.
Sur la gauche de l'ensemble.
La conduite des moteurs. Il y a deux moteurs, donc deux lignes d'arbre. La vitesse se règle au nombre de tour de l'hélice, mais aussi à l'orientation des pales de l'hélice. Ce qui permet de pouvoir ajuster parfaitement la vitesse en fonction des bateaux ravitaillés.
Au Centre la conduite du navire avec des indicateurs du compas et de l'angle de barre.
En cas de défaillance du gyro compas , un répétiteur de compas magnétique se trouve au dessus de ce poste de manoeuvre.
Sur la droite de l'ensemble la situation du ravitaillement Il s'agit là de la retransmission de ce qui est en cours au PC cargaison. A la représentation du bateau (noir) à gauche indique le ravitaillement en produits secs deux postes, et la représentation à droite, les quatre possibilité de ravitaillement en liquide, carburant et eau.
Il y a bien sur la table à carte, en papier toujours en usage
Mais également sur écran où figurent pareillement l'identité, le parcours des bâtiments alentour, le placement du bateau dans le port et autres informations. Un super GPS. (Ecran de droite) Il y a aussi nombre d'indicateurs et répétiteurs.
Les ravitaillements se faisant tant à babord qu'à tribord il faut que l'on puisse tout savoir selon le bord où l'on se trouve.
Un espace est réservé aux transmissions avec les autres bâtiments et les communications interieures.
A l'arrière de la passerelle il y a le local radar, pas bien grand car le bateau n'en possède que deux, et une salle de réunion.
L'espace réservé à l'état major embarqué ne peut être visité.
Un pont au dessous nous pouvons voir le carré officier.
Nous le trouvons un peu austère. Seule un vitrine aux trophés et tapes de bouches l'agrémente.
Le carré du commandant est plus accueillant.
Non loin de là il y a le carré des officiers mariniers supérieurs. Un bel endroit pour la détente.
L'office est bien tenu
La coursive est bien décorée.
Et il y a de quoi être propre.
Un pont plus bas il y a un salon de coiffure
et aussi la cuisine,
On mange trés bien à bord du BCR Somme, deux des cuisiniers ont servi sur les Sous-Marins Nucléaires, ils y pratiquent leur métier avec passion...!
Et la souillarde, vous connaissez. C'est là où l'on dépose les déchets de table et où l'on fait la vaisselle. L'on peut voir la machine à laver la vaissellle, la grande hotte qui est soulevée.
Toujours sur le même pont le carré des Officiers mariniers subalternes.
Un peu plus triste que les supérieurs.
Vue de l'office.
Il ne faut surtout pas oublier l'heure.
Nous poursuivons jusqu'à la cafétaria de l'équipage.
Et là , surprise pour la décoration, elle est polynésienne.
Dans la coursive nous passons devant un affichage trés important pour tous les bâtiments de la Marine Nationale .
La feuille de service
Ce document annonce toutes les activités et mouvements de la journée, les heures et le noms des personnes concernées pour les gardes et autres . Celle que nous observons est importante . Quatre feuilles format A4 pour un bateau à quai cela fait beaucoup.
C'est le Bureau du service intérieur devenu ici le bureau du service courant qui annonce et règle les mouvements
Dans cette partie du bâtiment il faut vraiment bien connaître. La disposition des coursives et locaux n'a rien d'habituelle.
Il y a une grande différence avec un bâtiment de combat. A des niveaux différents il y a ausssi:
.Le bureau administratif et Militaire là où l'on comptabilise entre autre vos journées de campagne et prépare votre paye
Le labo où sont testés les carburants avant la livraison.
Fini le temps où l'on jetait tout "dans le jardin de l'officier en second ". Maintenant on trie ce qui peut être recycler et l'on broye.
Les consignes d'utilisation sont nombreuses.
.Si à terre les marins font du vélo , en mer ils disposent d'un espace équipé pour l'exercie physique.
Nous nous rendons ensuite au PC cargaison. Tour de contrôle située entre les mats de ravitaillement et à partir de laquelle tout est dirigé.
L'on nous explique le principe du ravitaillement .
Le BCR Somme dispose de cinq points de ravitaillement .
Cinq peuvent être utilisés pour les liquides et seuls deux (ceux de l'avant ) pour les marchandises.
Sur ce schéma l'on peut voir que le porte avions est ravitaillé en liquide par les deux mats babord du ravitailleur, l'autre bâtiment est ravitaillé en liquide par le mat arrière et en marchandises par le mat avant.
Un troisème bâtiment est ravitaillé en flèche par l'arrière du ravitailleur.
A l'intérieur il y a le poste du responsable.
Deux postes à partir desquels l'on alimente les mats de ravitaillement. Cela va de la soute à la manche de transfert.
Chaque mat de ravitaillement dispose d'un poste commande particulier.
Pour le ravitaillement en carburant l'on dispose tout d'abord un cable support. Ici en rouge sur le schéma. Ce cable doit toujours être en tension et la distance entre les bateaux doit être entre 36 et 40 m. La tension est maintenue grace au verin de tension
Au centre de la photo 2 verins de tension dont l'un sert pour le transfert des solides.
C'est sur le cable support que l'on accroche les manches de carburant (voir schema ci-dessus)
Elles ont trois points supports qui sont réglables; Ils peuvent être rapprochés où éloignés selon besoin à partir du poste ci-dessous.
Ce poste dispose d'une aide visuelle pour les réglages.
C'est à partir des petites manettes noires que l'on dirige le déplacement de la manche.
Lorsque les manches sont en place, le carburant est envoyé à partir d'un poste (un par mat) situé juste à côté et où l'on contôle le débit.
Pour le transfer des solides c'est un simple va et vient qui est installé. Mais il y a toujours le cable support et c'est grace à un appareil appelé "Perroquet" que l'on hisse en haut du mat et qui supporte le va et vient.
Sur les ponts l'on retrouve quatre fois la même installation et cablerie pour les ravitaillements en liquide et 2 fois pour les ravitaillements en solides.
Sur ce cliché l'on voit trés bien les trois points support des manches à carburants.
Nous quittons le pc cargaison pour nous rendre à la machine.
La coursive et le bureau machine et propulsion.
Nous penétrons dans un local où sont regroupés trois postes différents.
La conduite et le surveillance de la propulsion. Une partie des maneuvres telle que nombre de tours et l'orientation des pales peut se faire à partir de la passerelle.
La production et la distribution de l'électricité.
La sécurité et la lutte contre l'incendie. Un poste trés important pour un ravitailleur
Le BCR Somme possède deux moteurs pour la propulsion et ils sont liés aux hélices par des réducteurs sur lesquels sont couplés deux alternateurs.
Un troisième alternateur indépendant est en fonstion lorsque le bâtiment est à quai.
anecdote
Le moteur tribord est nommé "LUIGI"
Le moteur babord est nommé "MARIO"
Une idée de la taille des moteurs
Cette visite s'est bien déroulée de la Passerelle au fond de calle, en voici la preuve...!
Le moteur de l'alternateur
Pour lancer les moteurs cela se fait à l'air comprimé.
Il y a dans le même local deux osmoseurs, je me rappelle qu'autrefois des appareils ayant la même fonction, soit faire de l'eau douce à partir de l'eau saléee s'ppellaient des bouilleurs.
Et partout des pompes et des tuyaux.
C'est un pont plus haut que se rouve les locaux "santé" avec un cabinet dentaire
un local d'exmen médical
Le bureau du mèdecin
Et les locaux hospitaliers.
.C'est ensuite vers la plage arrière que nous nous dirigeons.
Comme il se doit tout est parfaitement lové.
Le passage de ravitaiilement en flèche
Notre visite s'achève là. Nous vous devons quelques explications car si vous êtes habitués à nos reportages celui n'est pas parfait ; Pourquoi ? Tout d'abord en raison des mesures de sécurité en vigueur, vous avez vu les hommes en armes, nombreux endroits ne nous ont pas été autorisés et le temps imparti était trop court pour nous permettre de tout noter. Heureusement la partie photographique va compenser un peu cela. De plus le rédacteur a rencontré quelques problèmes techniques et la composition du reportage s'ent ressent. Il sollicite votre indulgence.
Nous remercions les marins qui nous ont accueillis et qui ont bien voulu nous renseigner.
Le lundi 4 juillet 2016 à 18 heures, l'Association des Officiers Mariniers en retraite et veuves de Nord-Artois (section de Dunkerque) et la section Doris de l'AGASM des Sous-Mariniers de Flandres-Artois Picardie sont présentes à la réception donnée à bord du Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement "SOMME" commandé par le Capitaine de Frégate Géraud CAZENAVE.
Plus d'information ici sur Cols Bleus
On poura y remarquer notamment quelques personnes connues du monde Maritime
Une délégation du BCR Somme aux commémorations du Centenaire de la Bataille de la Somme le 1er juillet 2016
Ici un reportage : Sur le BCR Somme crédits : MER ET MARINE - YVES MADEC
Le Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) Somme est un bâtiment d'une série de pétroliers ravitailleurs de la Marine nationale.
- Mis sur cale le 3 mai 1985
- Lancé à Brest le 3 octobre 1987
- Admis au service actif le 7 mars 1990
Le (BCR) Somme appartient à la Force d'action navale (Fan), commandement organique des bâtiments de surface de la Marine nationale et sous le commandement opérationnel du commandant de la zone maritime de l’Atlantique.
Le port d'attache de la Somme est Brest, depuis le 19 août 2011.
Le (BCR) Somme est parrainé par la ville d'Amiens depuis le 30 août 1990 et le département de la Somme depuis le 7 décembre 1991.
Les Missions de la Somme
Le BCR Somme a pour mission principale le soutien logistique et matériel des bâtiments à la mer : le ravitaillement en combustibles (mazout, gazole, carburéacteur), eau, vivres, munitions, médicaments et matériels de rechange. Cette manœuvre conditionne l'autonomie des forces aéronavales déployées loin de leurs bases.
Le BCR Somme peut ravitailler en liquides les bâtiments à la mer, soit à couple soit en flèche (3 bâtiments simultanément) grâce à des équipements modernes (système de tensionnement automatique de câbles supports, pompes à hauts débits...). Les charges lourdes (vivres, munitions, matériels) sont transférées à la mer par câble support ou par hélitreuillage.
En outre, comme tout bâtiment de la Marine nationale, le BCR Somme participe également à des missions de service public. Il a également la capacité d’embarquer un état-major (logement, système d’information et de communication).
Ses caractéristiques
- Longueur : 157,20 mètres
- Largeur : 21,20 mètres
- Tirant d'eau: 8,65 mètres
- Tirant d'air : 31 mètres
- Vitesse : 19 nœuds
- Distance franchissable : 9.000 nautiques à 15 nœuds
- Déplacement : 7.800 tonnes et 18.000 tonnes à pleine charge
- Autonomie : 45 jours
-
Capacités de ravitaillement :
- mazout : 1.300 tonnes,
- gazole : 8.400 t,
- eau douce: 250 tonnes,
- TR5 : 1.100 tonnes,
- vivres : 170 tonnes,
- munitions : 170 tonnes
- rechanges : 250 tonnes
Propulsion
- 2 moteurs diesel SEMT Pielstick 16 PC 2,5 V 400
- Puissance totale de 20 800 CV (14710kW)
- Deux hélices à pas variable
Énergie
- Puissance électrique : 5 400kW
Équipements électroniques
- 2 radars DRBN-38
- 1 bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie
- Système de transmissions par satellite Syracuse
- Système d'aide aux commandement AIDCOMER
- Système Inmarsat
Armement
- 1 canon de 40 mm
- 2 canons de 20 mm Oerlikon
- 2 mitrailleuses de 12,7 mm
- 3 système Simbad
Moyens aéronautiques
- La plate-forme est capable de recevoir des hélicoptères de plusieurs types : Lynx , Alouette III, Panther, Dauphin, Gazelle, Puma, Couga r...
- 1 drôme VD 9
- Emplacement pour brouilleur BSM
Divers
- Des installations médico-chirurgicales sont à la disposition d'un médecin et d'un infirmier.
Équipage
- 10 officiers
- 100 officiers mariniers
- 50 quartiers-maîtres et matelots
Les précédents Somme
8 bâtiments ont déjà porté le nom de Somme
• Une flûte (1729-1736)
Construite au Havre par le charpentier Poirier, refondue à Rochefort en 1736 par Morineaut. Elle appareille, le 7 juin 1730, sur instruction du Roi, sous le commandement de Saint Perier de Salvert pour une campagne à la Louisiane, à la demande de la Compagnie des Indes, "pour tirer raison de l'irruption des sauvages Natchez et Chicachaoc".(Longueur : 118 pieds; largeur : 31 pieds; Tonnage 450 t; Equipage : Paix 100 hommes / guerre 150 hommes; Armement : 20 canons de 6)
• Une seconde flûte (1736-1745).
• Une corvette (1838-1850)
Mis sur cale le 23 avril 1838, lancée le 29 août 1840, elle est armée à Cherbourg le 26 août 1841. Le Somme fut dans un premier temps classée corvette de charge (bâtiment de transport). À partir de 1846, réaffectée comme stationnaire en Océanie, elle est qualifiée de corvette à gaillards et porte 24 bouches à feu. Affectée aux Antilles en 1841, elle rentre à Brest le 8 mars 1842 après avoir visité la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, le Vénézuela et Porto-Rico. Destinée à la Station navale du Pacifique, le Somme arrive à Valparaiso (Chili) le 23 mars 1843. De 1842 à 1845, elle est à Tahiti avec pour mission la protection des missions catholiques françaises en Polynésie et s'oppose aux intérêts Anglais dans la région des îles de la Société. En 1846, elle rentre à Brest pour réparations, avant de repartir pour Tahiti jusqu'en 1847 d'où elle ramène les premières troupes expéditionnaires. Pendant le voyage du retour, son commandant, le lieutenant de vaisseau Le Coentre, gravement malade, décède.
Le Somme est désarmée à Brest le 2 mai 1848. Échouée le 16 juillet 1850 dans le bassin du Salou, elle est condamnée le 21 novembre 1850.
• Un transport mixte du type Loiret (1855-1886)
Mis en chantier le 16 octobre 1855, lancé le 15 octobre 1856, il est armé le 1er août 1859. Après avoir servi de bâtiment d'instruction, annexe du vaisseau-école Borda, il est affecté jusqu'en octobre 1861 à la Division des Côtes d'Afrique. Il est désarmé le 1er novembre 1861, puis réarmé en 1862 et repart en Afrique occidentale. Après une refonte à Brest en 1866, il est affecté au service local de La Réunion jusqu'en 1869.
Le 9 octobre 1869, le Somme s'échoue sur une roche en Calédonie. IL est déséchoué le 11 par le Guichen . Jusqu'en 1871, le Somme sera affectée à Tahiti.
Rayée des listes de la flotte le 27 juin 1871, il sera ponton-amiral à Brest jusqu'en 1882, avant d'être vendu pour démolition le 10 septembre 1886.
(Dimensions : 54,80 x 8,96 m; Déplacement : 300 tonneaux, Propulsion mixte : 100 CV ; 12 noeuds; Armement d'origine : 2 canons-obusiers de 30, 2 canons ordinaires de 12, 4 caronades de 18; Effectif : 85 hommes réduit à 60 en 1862)
• Un cargo ( -1918)
Ayant participé à la Grande Guerre.
Un chalutier réquisitionné en 1915
Transformé en patrouilleur auxiliaire. Affecté aux patrouilles le 27 février 1915, puis rattaché à la 2ème escadrille de patrouilles de la Méditerranée occidentale le 1er janvier 1916. Il prend le nom de Somme II le 24 mars 1917
• Un aviso (1916-1942)
Commencé en 1916, il est lancé le 22 mars 1917. Après la Grande Guerre, le Somme est affectée à l'escadrille de Terre Neuve chargée de la surveillance des pêches. Après un passage à la Division navale de la Baltique (1920-1921), elle sert, à partir de 1921, de bâtiment annexe de l' 0201cole navale à Brest.
En 1935, le Somme est attachée à l'école des apprentis-marins de Brest. Le 12 août 1940, il est affecté à la Force navale détachée au Maroc (patrouilles de l'Océan).
Le Somme est condamnée le 14 octobre 1941.
(Dimensions : 78 x 8,70 m; Propulsion : 2 turbines de 4000 CV; Combustible : résidu de naphte; Armement : 4 x 100 mm; 3 x 65 mm; 2 x 47 mm; Effectif : 97 hommes)
• Un aviso-dragueur ex-allemand de type M35 (1939-1961)
Construit en Allemagne en 1939 par les chantiers Lübecker Flender Werck, il est lancé à Lubeck le 16 novembre 1939. Rebaptisé Somme le 1er août 1947, ce fut un des 14 avisos-dragueurs allemands trouvés et récupérés dans les ports français. Récupéré par les USA à Saint Nazaire, il fut cédé à la France à la suite des accords de Postdam. Il fut affecté à la 20ème division de dragueurs (4ème groupe de dragage). De 1946 à 1947, il participe à la campagne de dragage en Atlantique qui permet l'ouverture de chenaux de navigation devant Bordeaux, Saint Nazaire, La Pallice, Lorient...
Le M9 rallie Cherbourg le 18 janvier 1947. Il procédera aux essais de la drague profonde qui sera utilisée pour déblayer les champs de mines anti-sous-marins. La 20ème division est incorporé en mars 1947 au 3ème groupe de dragage. Le 1er août 1947, le M9 est rebaptisé Somme. À partir de 1948, à l'issue d'une refonte à Lorient, il effectuera diverses missions de représentation et des corvettes École navale jusqu'en 1954, date à laquelle il est placé en réserve spéciale B.
Le Somme est condamnée le 8 mars 1961 sous le n°Q204.
Pétrolier ravitailleur Type Durance : Caractéristiques principales
Ce reportage a été réalisé par
José VASSEUR (Texte)
et
Jean-Luc DELAETER (Photos)
Nous remercions l'équipage du BCR Somme pour l'accueil qu'il nous a réservé à l'occasion de son passage à Dunkerque.
Sans oublier l'équipage de la Marine Nationale de Dunkerque (actifs comme réservistes) pour son écoute et le lien qu'il représente entre les bâtiments de la Marine Nationale de passage à Dunkerque et nos associations Marines.
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Les commentaires
Ecrit par yves-marie Bravo les amis jean luc et josé ! |
Ecrit par Calvez Yvon Un grand travail, bien expliqué. Bravo a vous De la lecture intéressante. On peu ainsi imaginé la vie a bord de ce navire |
Ecrit par DELAETER Jean-Luc Merci pour tes encouragements Xavier. Tel le Sous-Marinier tu es toujours à la veille l'Ami...! |
Ecrit par Duquesne xavier super reportage digne des plus grand journalistes ! Merci de nous faire vivre ces manifestations à distance pour ceux qui ont des difficultés à se déplacer . |