C'est par un temps maussade accompagné de quelques gouttes de pluie et sous une température de 13° que le cortège se rassemble Place Rubben, face à l'Office de Tourisme de la Ville de Bray-Dunes et prend la direction de la Digue de Mer ou se trouvent le monument de la 12ème Division d'Infanterie Motorisée et le monument dédié au victimes du Sous-Marin Doris coulé au large de la Hollande le 8 mai 1940 afin de procéder à 10 heures 15 aux dépôts des gerbes.

10 heures 50 rassemblement Place Alphonse Bray pour assister à la messe en l'église Notre Dame

11 heures 45 à l'issue de la Messe dépôt de gerbes au Monument aux Morts, Place Alphonse Bray

Lecture du message de Monsieur Kader ARIF, secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la défebse, chargé des anciens combattant et de la mémoire du jeudi 8 mai 2014

Le texte en cliquant ici

12 heures, le cortège se dirige vers le cimetière de Bray-Dunes pour procéder au dépôt d'une gerbe sur le Monument des Trois Fusiliers

Retour place Alphonse Bray pour une aubade par l'harmonie municipale de bray-dunes

puis la réception donnée en salle annexe de la mairie ou Madame le Maire Catherine VERLYNDE prend la parole

Comment fait-on... pour appeler une femme maire ?

Aux yeux de l'Académie française, les défenseurs de « la maire » se trompent totalement de genre. « Maire est un nom masculin donc on dit Madame le maire, pour qu'il n'y ait pas de confusion entre la personne et la fonction, l'autorité », souligne Patrick Vannier, agrégé de grammaire, affecté au service des dictionnaires de la célèbre institution du quai de Conti. Sauf qu'aux éditions Le Robert on ne l'entend pas pareil : « L'Académie française a une vision plus normative de la langue alors que nous, on décrit l'usage », analyse le lexicographe Edouard Trouillez, rédacteur pour le Petit et le Grand Robert. Dans ces pavés, on considère désormais que maire est un nom épicène, comprenez qu'il peut être employé indifféremment au masculin et au féminin. « On peut tout à fait dire Madame la maire et une maire », estime-t-il.

Le mot « mairesse » figure également dans les dictionnaires. Apparu au XIIIe siècle, il désignait au départ la femme du maire avant de définir celle qui exerce la fonction d'édile. Mais ce dernier sens, pas très joli à entendre, n'a jamais pris... sauf au Québec.